FOREST DIVONNE Louis Marie Ferdinand de la (1765-1788) MARECHAL DE CAMP DE GENDARMERIE - BARON - PAIR DE France.
Louis Marie Ferdinand de la FOREST DIVONNE (1765-1788), MARECHAL DE CAMP - BARON - PAIR DE France - Chevalier de l’Ordre de St Louis.
Courrier du Maréchal de Camp à Nîmes le 27 janvier 1824, pour le Commandant du Dépôt de prisonniers de Guerre Espagnol à Uzès (Guerre d'Espagne de 1823) - Rare.
Bibliographie :
Louis-Marie-François de La Forest Divonne est né au château de Divonne le 10 juin 1765, reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1778 qu'il quitte pour devenir sous lieutenant au régiment d’Artois en 1789, émigré en 1790. Adepte et héritier spirituel de Louis-Claude de Saint-Martin, le « Philosophe inconnu », qui loue « les heureux dons de sa nature », il propagea la doctrine des « Âmes intérieures » en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Angleterre. « Chevalier errant de la théosophie », l’exil le porte jusqu’en Russie.
Il se lie avec Lavater, Joseph de Maistre, Madame Swetchine, Frédéric Schlegel, Madame de Krüdener, le baron de Brühl… Très ancien ami de Madame de Staël, familier de Coppet, il y séjourne souvent, entre 1795 et 1808, initie l’auteur de « Corinne » à la « Théologie du cœur ». Joue avec elle, Benjamin Constant, Matthieu de Montmorency, Guillaume Schlegel… dans les représentations théâtrales qu’elle organise à Genève et à Coppet « rend à la perfection les nobles attitudes du vieux Lusignan », dans « Zaïre », de Voltaire ; traduit les œuvres du mystique anglais William Law, écrit « Les voix qui crient dans le désert ».
La Restauration le trouve chez la duchesse de Bourbon « qui l’aime comme une mère de toute son amitié ancienne ». Aide major général à l’armée de Condé, en 1792, il prit rang de colonel, en 1814, et fut nommé maréchal de camp par le roi Louis XVIII, en 1815, et chevalier de Saint-Louis.
Pair de France héréditaire, en 1827, par ordonnance du roi Charles X, en date du 5 novembre, il démissionna, en 1830, voulant rester fidèle à la monarchie légitime, et mourut à Divonne, en 1838. Sa vie a fait l’objet de plusieurs études.
Date : Lettre en date du 27 janvier 1824
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Édition : /
État : Bon état
Source bibliographique : geneanet.org
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